Fondée le 25 mai 2002, l'association a été créée sous le nom de Ju-Jutsu Club Tsunami à l’initiative de Mme Elisabeth GONSE, qui a encadré bénévolement cette discipline durant 37 ans dans différents clubs.
En 2014, les membres de l’association, désirant que se retrouvent dans le titre de leur club le sens de la pratique ainsi que le lieu où l’association a ses attaches, décident de le renommer Wa-Jutsu Farenc,
WA pour l’accord, la paix et l’harmonie,
FARENC pour l’appartenance à la Fare les Oliviers
Nous pratiquons le Ju-Jitsu traditionnel japonais à but non compétitif de l’Académie Européenne de Ju-Jitsu Traditionnel, méthode Wa-Jutsu, développée par Maître Jacques-Jean QUERO.
Qui mieux que le Maître fondateur de la méthode Wa-jutsu pourrait l’expliquer ?
“En choisissant le terme "Wa-Jutsu" pour dénommer ma méthode, j'ai voulu élever "Jutsu" ma progression technique, la pratique, avec l'idéogramme "Wa" qui le gouverne totalement et qui signifie accord, harmonie, paix. [...]
“Wa” représente le concept fondamental de la civilisation japonaise. Rechercher le "Wa" doit être la première motivation pour le véritable pratiquant qui progresse sur la Voie. Entraîner le corps et cultiver l'esprit à travers la pratique régulière afin de comprendre et de maîtriser les principes "Ju" – (maximum d'efficacité de l'utilisation de l'esprit et du corps pour la perfection de soi-même et "Ai" (harmonie, coordination) pour vivre le principe fondamental "Wa" (accord et paix) doit rester le principal objectif d'un pratiquant de notre méthode. [...]
Notre méthode se positionne clairement dans l'optique d'une pratique évolutive, transformant progressivement "l'Homme guerrier" en "Homme sage" épanoui et rayonnant sur son entourage et transformant “l'art de guerre" en "ART de VIVRE". C'est pourquoi la Méthode "Wa-Jutsu" est à but non compétitif, que son aspect Self-défense reste secondaire et que la principale différence avec les divers "Sports de Combat" pratiqués actuellement en Occident peut être résumée par l'élévation d'une simple technique à un "Principe de Vie".
Sur présentation d’un certificat médical, la méthode Wa-jutsu est accessible à tous : enfants (à partir de 5 ans pour une initiation ludique), adolescents et adultes (hommes et femmes) peuvent pratiquer cet art martial sans danger qui améliore à la fois les qualités physiques et techniques, et les aptitudes intellectuelles et morales.
Le Ju-jutsu traditionnel , méthode Wa-jutsu, se pratique sur un tatami (épais tapis qui amortit les chutes).
La tenue est composée d'un judogi blanc et d'une ceinture, blanche, jaune, orange, verte, bleue ou marron suivant le grade pour les kyus, noire à un ou plusieurs liserés violets à partir du 1er Stade des Valeurs, violette à un ou plusieurs liserés rouges à partir du 2ème titre dans le 4ème Stade des Valeurs.
Les enfants et les adolescents peuvent porter des ceintures intermédiaires : blanche/jaune, jaune/orange, orange/verte, verte/bleue, bleue/marron.
A partir de la Ceinture Noire, le port du Hakama (jupe-pantalon) bleu marine est obligatoire pour pratiquer les katas (formes fondamentales), et lors des cérémonies. A partir de la Ceinture Violette, le hakama est noir.
Une paire de zooris (sandales de paille) est nécessaire pour circuler hors des tatamis.
Après les saluts d'ouverture, le cours débute par une préparation physique, échauffement progressif de toutes les parties du corps, suivi d'une préparation technique composée d'éducatifs de déplacements (taï sabaki, pivot, stabilités hautes et basses, chutes , de respirations, et d'exercices sur la circulation de l'énergie.
L'entraînement se poursuit par l'apprentissage de techniques de kata, mouvements codifiés visant à illustrer un principe général, une catégorie de techniques, au sol (suwari-wasa) et debout (tachi-wasa), ou de self (défenses sur saisies et attaques diverses, à mains nues ou armées, debout ou au sol)
Il s'achève par des modes d'entraînement (études en déplacement pour l'application des techniques).
Un retour au calme physique et mental (Mokuso), puis les saluts de fermeture, terminent le cours.
Ramener le ju-jutsu à son sens étymologique (art ou pratique de céder en souplesse) revient à le réduire en ne tenant pas compte du fait que le principe de "céder pour vaincre" ne couvre pas toutes les techniques aux formes d'attaques directes. C'est aussi oublier toute la partie mentale de notre art, résumée dans les devises de Maître Jigoro Kano :
SEIRYOKU-ZENYO (maximum d'efficacité de l'utilisation de l'esprit et du corps pour le minimum d'effort) est un principe qui bannit la force musculaire seule pour utiliser sa propre énergie interne (KI en japonais) et celle de son partenaire en vue d'obtenir une efficacité maximale de la technique.
JITA-KYOÊI (prospérité et bienfaits mutuels) est un principe de vie sociale et humaine par lequel tous les êtres sont unis dans un esprit d'entraide qui demande de dépasser la notion de victoire ou de défaite.
A travers ces devises, nous comprenons alors que le Wa-jutsu est une méthode d'entraînement du corps et de l'esprit aussi bien qu'une règle de vie sociale, et que notre club offre non seulement une voie de formation pour des pratiquants sains et sportifs, mais aussi un véritable apprentissage de la vie.
Respecter l'étiquette est une des qualités que doivent acquérir tous ceux qui étudient le Ju-jutsu traditionnel.
Les saluts tels qu'ils se pratiquent dans les dojos sont une forme de respect envers les autres. Ils se doivent d'être faits correctement et sincèrement, afin d'exprimer un état d'esprit et de perpétuer les traditions qui font les bases de notre méthode Wa-jutsu.
LE TACHI RE ou SALUT DEBOUT :
Salut que l'on fait chaque fois que l'on monte ou descend du tatami, et qui se fait en direction du mur d'honneur (Kamiza). Ce salut exprime le respect à l'égard du Dojo, lieu d'étude et de méditation
C'est aussi le salut que l'on fait à l'enseignant, après une démonstration ou une correction technique, et le salut à son partenaire (Uké) chaque fois que l'on débute et termine un travail debout, en marque de respect et de politesse.<br>
LE ZA REI ou SALUT A GENOUX :
Salut qui se pratique en début et fin de cours, avant et après un travail au sol, dans les mêmes conditions que debout.
LE CEREMONIAL DE DEBUT ET DE FIN DE COURS :
Les pratiquants se mettent en ligne à genoux, dans l'ordre hiérarchique (du plus gradé et plus ancien dans le grade à droite, au moins gradé et moins ancien à gauche), face à l'encadrant technique. Le plus haut gradé donne le signal du salut en annonçant à voix haute "Senseï Ni" (Senseï = professeur, Ni = salut)
En japonais, le terme « kata » signifie "forme fondamentale".
Un kata de Ju-Jutsu est la démonstration d’une forme interdépendante d’attaque et de défense, une suite de mouvements codifiés, toujours pratiqués dans le même ordre, qui vise à illustrer dans des formes parfaites un principe général, une catégorie de techniques.
Dans le kata, pas d’opposants, pas d’adversaires, mais des partenaires soucieux de la perfection du geste, de l’attitude, du rythme. Celui qui exécute la technique de défense et de contre-attaque s’appelle TORI, l’attaquant s’appelle UKE, celui qui subit.
La valeur d’un Kata dépend tout autant du contenu mental de l’esprit des deux exécutants que de leur technique.
Les modes d'entraînement sont une mise en pratique des techniques apprises ; grâce à cette façon de s'entraîner, le pratiquant va acquérir des automatismes, travailler souffle et endurance grâce à un ou plusieurs partenaires qui l'attaqueront avec de plus en plus de réalisme.
Ils sont le moment privilégié où chacun va pouvoir s'exprimer librement, en mettant dans sa pratique sa personnalité, et ses goûts en matière de finalité (coups frappés, de clés, étranglements, immobilisations au sol… )
En droit criminel, interdiction est faite aux particuliers d'utiliser la force, mais droit est donné de résister à une agression injuste si les circonstances ne permettent pas de faire appel à la force publique.
La légitime défense repose sur un double fondement :
- moral : celui qui se livre à une attaque injuste se met hors la loi,
- juridique : le provocateur ne peut se plaindre d'un trouble conséquence de sa faute.
Le principe général de la légitime défense est la nécessité actuelle de la défense de soi-même ou d'autrui avec menace grave et immédiate contre l'intégrité corporelle (art.328 du Code Pénal)
La défense est la réplique à une agression injuste contre soi-même ou autrui, relève du devoir de solidarité, la non-assistance à personne en danger étant en outre un délit (art.63 du Code Pénal)
La légitime défense n'est autorisée que pour repousser un mal présent.
La réplique doit être simultanée (riposte immédiate) et proportionnée à l'attaque : les tribunaux jugeront plus sévèrement la défense disproportionnée de la part d'un pratiquant d'Arts Martiaux que d'un profane.
La défense contre les biens n'est pas autorisée, sauf dans 2 cas particuliers laissant présumer que des personnes sont en danger (art. 329 du Code Pénal) :
*escalade ou effraction de nuit d'une maison habitée
*défense contre les auteurs de vol ou de pillage commis avec violence
Comment justifier un état de légitime défense ?
Celui qui a repoussé la violence par la violence doit établir qu'il s'est trouvé dans la nécessité immédiate de la défense de lui-même ou d'autrui et que la défense était légitime et proportionnée à l'attaque subie.
Il est demandé dès le premier cours.
Il est classique de citer parmi les contre-indications au sport en général et donc au Ju-Jutsu Traditionnel les affections suivantes :
1/ LES AFFECTIONS CARDIO-VASCULAIRES
- Cardiopathies ou insuffisances cardiaques
- Hypertensions
- Cardiopathies ou insuffisances cardiaques
- Hypertensions
- Coronarites, troubles du rythme (brachycardies, tachycardies)
- Péricardites
- Lésions valvulaires (rétrécissement aortique, rétrécissement mitral, séquelles de rhumatisme articulaire aigu)
2/ LES AFFECTIONS RESPIRATOIRES
- Asthme- Bronchite chronique
- Emphysème
- Silicose
3/ LES AFFECTIONS DE L’APPAREIL LOCOMOTEUR
- Amyotrophie myopathique ou d’origine médullaire
- Arthrose
- Arthrite
- Maladies osseuses
4/ LES AFFECTIONS CONGENITALES AVEC MALFORMATION
5/ LES AFFECTIONS RENALES
- Insuffisance rénale
- Néphrites
6/ LES AFFECTIONS NERVEUSES
- Epilepsie
7/ LES AFFECTIONS ENDOCRINIENNES
- Diabète
- Maladie de Basedow et autres affections thyroïdiennes
C’est bien sûr au médecin traitant seul qu’il appartient de délivrer un certificat attestant de l’absence de contre-indication : il serait dommage de priver certains sujets, correctement équilibrés par un traitement approprié, de cet Art Martial qui garde les pratiquants en bonne santé en améliorant des qualités physiques et techniques ainsi que des aptitudes intellectuelles et morales.
Jusqu'à la ceinture marron, les grades kyus sont présentés au sein du club, et délivrés par l'encadrant technique, au moins Hon-Moku-Roku 3ème Stade des Valeurs. A partir de la ceinture noire, les Stades de Valeurs sont présentés devant un Okuden Shi-Han (Ceinture Violette à un liseré rouge), les certificats sont délivrés par l'AEJT, les ceintures sont remises au sein du club par délégation jusqu'au titre de Renshi, et au Dojo central à partir du titre d'Okuden Shi-Han.